Cela fait maintenant 4 ans que la Fédération Nationale de la Pêche en France est devenue un partenaire institutionnel du Tour de France. Et en ce mois de juillet 2019, la Grande Boucle s’est arrêtée pour quelques jours dans le Gard. Une bonne occasion de profiter de l’importante visibilité de cet évènement pour valoriser la pêche de loisir sur l’ensemble du parcours emprunté par les coureurs. Une mobilisation remarquée des associations régionales, des fédérations départementales et des associations locales de pêche, qui permet également de mettre en valeur notre riche patrimoine naturel.
Un dispositif d’animations apprécié par le public
C’est une nouvelle marque, « Génération Pêche », qui se fait une place depuis 2016 dans le Tour de France. Une présence dans la caravane du Tour, avec des voitures violettes, reprenant la charte graphique de la marque, mais aussi avec Gloops la mascotte Génération Pêche. Un capital sympathie qui se construit au fil des ans, avec un accueil chaleureux d’une immense majorité des spectateurs qui viennent visiter les stands Génération Pêche : ce sont en effet 100 rendez-vous qui étaient organisés le long du tracé, entre les animations en bord de route, les vues du ciel ou les initiations pêche.
Cette année, le Gard était à l’honneur, puisque la Grande Boucle a fait escale à Nîmes entre le dimanche 21 et le mardi 23 juillet. Une mobilisation locale importante a permis d’accueillir de nombreux visiteurs autour du stand Génération Pêche sur l’Esplanade. 3 jours d’échanges et de partage conviviaux, pour faire la promotion de la pêche de loisir sur notre département !
Le Tour de France de la biodiversité
Cette visibilité apportée par le Tour de France est aussi l’occasion de sensibiliser le grand public à la fragilité de nos écosystèmes aquatiques. L’objectif est de valoriser les espaces naturels traversés sur la route du Tour : parcs naturels régionaux et nationaux, sites Natura 2000, réserves naturelles… Un partenariat noué entre la FNPF, le Muséum d’Histoire Naturelle et France Télévisions a par ailleurs permis de réaliser 4 vidéos sur des espèces piscicoles. Il est possible de visionner ces vidéos sur ces pages du site de la FNPF.
Avec ses millions de spectateurs, le Tour a donc un rôle d’ambassadeur du patrimoine naturel français. Ce passage de plusieurs jours dans le Gard a aussi permis de mettre en lumière le riche patrimoine culturel et historique local, avec une étape 100% gardoise le mardi 23 juillet, et un départ de Nîmes le lendemain. L’occasion pour les millions de (télé) spectateurs de (re) découvrir les Arènes de Nîmes, Le Pont du Gard, mais aussi les nombreux villages traversés par le peloton : Remoulins, Anduze, Alès, Lézan, Cavillargues, Connaux, Pouzilhac, Valliguières, Castillon du Gard…
Réflexion sur l’empreinte carbone de l’évènement
A noter que depuis plusieurs années, les organisateurs du Tour travaillent pour minimiser l’empreinte carbone de l’évènement. Des réflexions ont par exemple été menées sur les goodies distribués aux spectateurs, afin de diminuer les déchets associés à ces objets (les plus polluants étant maintenant interdits). Un système de collecte des déchets est également mis en place, en partenariat avec les collectivités locales et certaines associations (ARPE Midi-Pyrénées, Vacances Propres…) pour mettre en place un tri sélectif sur les routes du Tour.
Des efforts restent à produire pour réduire le coût écologique de la manifestation, les organisateurs mènent notamment un travail d’accompagnement des spectateurs, visant à sensibiliser les participants aux bonnes pratiques à adopter, afin que ces 3 semaines de compétition restent une fête, tout en prenant soin des paysages traversés.
Le Tour de France en chiffres
Le Tour de France, c’est :
- le 3ème évènement sportif mondial ;
- 37 départements et 744 communes visités ;
- une diffusion de l’épreuve dans 190 pays ;
- plus de 10 millions de spectateurs au bord de la route (80% de français et 20% d’étrangers), et 3.8 millions de téléspectateurs en moyenne sur France 2 ;
- une présence importante sur les réseaux sociaux : près de 7 millions de fans et de followers, dont 3 millions sur Twitter et 2.6 millions sur Facebook.
Il s’agit donc d’un évènement de portée planétaire dont profite la pêche sportive de loisir.
Un sondage avait par ailleurs été réalisé en 2018 par Kantar TNS. Il apparaissait que :
- 90% des pêcheurs interrogés sont fiers que la pêche de loisir soit présente sur le Tour de France ;
- 71% des spectateurs citent Génération Pêche comme marque présente sur le Tour ;
- 1 spectateur sur 3 a l’intention de prendre une carte de pêche.
Il est toutefois difficile de connaître précisément le nombre de spectateurs du Tour qui se « convertiront » à la pêche… Il s’agit d’un travail de long terme, qui devrait pouvoir porter ses fruits au bout de plusieurs années de présence sur les routes de la Grande Boucle.